Et oui, aujourd’hui je vous explique comment tomber amoureux (d’un boîtier) en une seconde ! Il y a peu, je vous ai promis de vous parler du NIKON D850 que j’ai en prêt quelques jours (post accident et motard inconscient). Avant de commencer, je souhaite tout d’abord remercier NIKON du fond du cœur pour leur soutien et leur confiance ! Ce sont deux choses qui aident à surmonter des moments difficiles et je savoure véritablement ma chance…
Je ne peux pas m’empêcher de vous donner mes premières impressions au sujet de ce super boîtier et je ne manquerai pas de vous en parler encore dans les semaines à venir !
Vous me connaissez, j’utilise rarement l’AF : et bien, tout comme le Z6 lorsque je l’avais testé l’année dernière (promis, promis, je vais aussi vous parler du Z6 bientôt !), le D850 possède un AF tellement efficace que je me prends à l’utiliser sans arrêt. Pire : non seulement je l’utilise mais il me scotche totalement ! J’en viens même à faire ce que j’interdis à tous mes stagiaires : zoomer 10 fois dans ma photo pour relever le nez et déclarer toute fière « oh la vache, regarde comme c’est net ! ». Je crois que c’est assez terrible de goûter à de pareilles douceurs et pourtant, je l’utilise couplé au NIKKOR 200-500 qu’on pourrait croire moins piqué qu’un 300mm f/2.8 ou un 400mm f/2.8. Sans doute que couplé à l’un ou l’autre de ces objectifs, je me transformerais immédiatement en limace tellement je baverais devant le résultat ! D’ailleurs, l’année dernière, j’avais pu tester le Z6 avec le NIKKOR 500mm f/5.6 à lentille Fresnel et je vous assure que j’ai pleuré en le rendant (je vous en parlerai très prochainement !).
Bref, pas moyen de tout vous dire en une seule fois… Alors aujourd’hui, je vais me focaliser sur mes premières impressions, sur ce qui m’a le plus marquée. Et pas de doute, ce sont la gestion ISO et l’AF qui m’ont véritablement bluffée.
Photo originale sans crop
Crop de fou furieux
Sur cette image toute simple d’un étourneau en plein vol, vous pourrez juger par vous même ! Ici, j’ai dégainé à la va-vite alors que je rentrais d’une sortie en forêt et longeais un champ de blé. C’est l’AF-C D153 (mise au point continue et zone AF dynamique de 153 points) qui a travaillé et il s’est montré redoutable comme vous pouvez le voir ! Ce qui est assez étonnant également, c’est que pour cette image, je me suis permis quelque-chose que je fais très rarement : recadrer. Le capteur du D850 est tel qu’il me le permet sans mal et j’avoue que si je considère que composer son image correctement à la prise de vue est un gage de qualité, pouvoir recadrer de temps à autres, notamment sur ce genre d’image, est on ne peut plus appréciable.
En ce qui concerne les Exifs, les voici : 1600 ISO, 1/4000s, f/5.6. Et oui… Pleine ouverture ! Et la précision est tout de même incroyable ! A 1600 ISO, je n’ai pas de bruit, l’image est très propre et présente pourtant de grands aplats. La gestion ISO est ce qui m’apporte le plus de confort dans mon métier : un photographe animalier, n’aime travailler qu’aux heures où la lumière est la plus délicate et en manque donc toujours. J’ai pu réaliser un cliché naturaliste, suite à une très longue observation, d’un cincle en plein vol et lorsqu’on connait la vélocité de ces oiseaux et leur biotope, on comprend très vite qu’on va rapidement être confronté à un sérieux jonglage en ce qui concerne le triangle d’exposition ! Pour mon cincle plongeur, j’ai du monter les ISO à 4000 pour pouvoir shooter à 1/4000s et être sûre de « l’attraper ». Et même à 4000 ISO, tout est beau : je suis la première à ne pas en revenir ! Bientôt, je vais vous attraper des chauve-souris, des blaireaux et autres martres…
Allez, laissez-moi faire ma Perrette encore un peu et je crois qu’il ne me reste plus qu’à vous dire à très bientôt sur le blog!